Description
« Je me nomme Carmélia. Ma vieillesse n’entame pas mon appétit de vivre, au contraire. C’est là le drame de mes hôtes. Je dis « drame » par condescendance, presque par gentillesse. J’ai parfois la fantaisie de me placer du point de vue des humains. Cet enfantillage me distrait. Il ravive le souvenir de mon premier crime. J’en ai commis plusieurs, surtout ces deux dernières décennies. Que voulez-vous, je suis vieille, alors je me répète. »
Gérald Duchemin signe avec Carmélia son premier roman. Cette étrange histoire revisite le mythe des maisons hantées, entre rêve et réalité, folie et humour noir.
Né le 29 mai 1968 dans les Cévennes, il est mondialement inconnu, mais très célèbre auprès d’une trentaine de personnes. Il aime la pluie, les vieilles dames, le pancrace, les cimetières. Il adore Cioran, Tim Burton et Baudelaire. Il rêve le jour, écrit la nuit. Comme toute personne fréquentable, il vit en dépit du bon sens.
Collection ROUGE ET NOIR
Roman de 228 pages, format 13×20.
Papier bouffant ivoire 80g
Sous belle jaquette en papier couleur, à teneur en coton.
ISBN 2-9518190-1-3
PRESSE
Un roman unique, étrange, envoûtant. Polgara, CHRONIQUES DE L’IMAGINAIRE
Ce court roman est un petit bijou. Pascal Patoz, NOOSFERE
Le vrai tour de force de Gérald est d’avoir réussi à nous rendre voyeur d’un grand drame. Allan, FANTASTINET
Un livre digne des plus grands. Sire Cédric, ELEGY
A la façon d’un Edgar Poe du XXIe siècle. D-SIDE
Une plume au talent extraordinaire, avec un ton cynique et aux accents quelque peu nihilistes. PSYCHOVISION.NET
Sans conteste, un auteur à suivre ! Emmanuelle Maia, KHIMAIRA.
Livre étrange, tenant du conte philosophique aussi bien que de la fable onirique. REVUE PHÉNIX
Carmélia, c’est du plâtre durci à la méchanceté. SOLARIS n° 149 (Canada)
Les formules sont courtes et donnent au texte un dynamisme hors du commun. MIDI-LIBRE
Un très bon moment de lecture. LE FANTASTIQUE.NET
Un style où la poésie la plus noire se mêle à l’humour le plus grinçant. LE BOUDOIR DES GORGONES
Une petite merveille d’inspiration et d’écriture. FRANCK GUILBERT
Que demander de plus à un écrivain qui ne se considère pas lui-même comme un écrivain, estimant que ce sont les autres, c’est-à-dire ses lecteurs, qui le considèrent ou non. L’INDÉPENDANT
Chronique sur LA LUNE MAUVE
Chronique dans un forum de LA BIBLIOINVISIBLE